Le petit chat Yazhu

L'adolescent possède un caractère plutôt sauvage et qui n'est pas en adéquation avec la société. On peut facilement comprendre, devant le peu de manière dont il fait preuve, qu'il a quelques manques en matière d'éducation. Pas de politesse, Yazhu va souvent droit au but sans pincette. Sa façon de parler reste simple et brut, souvent ponctuer de mimiques animal. Il peut, en effet, se mettre à grogner ou à feuler, voir à couiner.

Emprunt de liberté, il fait souvent ce qu'il a envie de faire sans trop s'attarder sur les questions éthiques ou de légalité. Il a un peu de mal avec le concept de bien et de mal, la limite étant floue. Il ne risque pas d'éprouver de culpabilité en tuant quelqu'un, mais aura une pensée vis-à-vis des conséquences qui vont lui retomber dessus.

Bien que doté d'une certaine façon d'explorer son intelligence, Yazhu peut être plutôt long à comprendre les interactions sociales. Il ne comprends, bien souvent, pas les sous-entendus ou les blagues. Pour ce qui est des émotions, il a autant du mal à les percevoir qu'à les exprimer. Bien souvent, il peut être dans des extrêmes et ainsi piquer une crise pour un rien. Il a aussi dû mal à supporter être touché.

Considéré de petite taille, Yazhu mesure environ 1m50 pour un poids plutôt inférieur à la moyenne. C'est un jeune adolescent dont le visage androgyne peut semer le doute quant à son genre. L'absence de poitrine semble cependant être un indicateur. Son apparence globale est loin d'être discrète. En effet, Yazhu possède des caractéristiques félins. Sur le haut de sa tête, l'on peut trouver des oreilles dressés se mouvant au fil de ses réactions tandis qu'au prolongement de sa colonne, il y a une queue. Sa fourrure est de même couleur que ses long cheveux blanc. S'il possède des canines et griffes plutôt pointues, ses yeux doré ont, pour leur part, des pupilles rondes.

Sa tenue est très simpliste et le côté peu entretenu laisse à montrer qu'il compte user ses vêtements jusqu'à la fin. Les couleurs sont d'un mélange de noir et de violet. Doté d'une cape peu chaude, il peut lui arriver d'avoir froid. Son œil divin est exposé sur un ras-le-cou. Yazhu porte un protège-bras sur le côté droit tandis que ses mains sont dotés de mitaines en cuir.

Son carquois est accroché par une simple corde à ses hanches côté gauche puisque Yazhu est gaucher. Il y a une pochette avec corde de rechange et stockage de plumes, mais aussi d'une serpette utiliser pour tailler le bois ou la récolte d'ingrédients. Il porte un morceau de cuir en bandoulière, partie supérieure à droite, par dessus sa cape. Le côté dans son dos possède des encoches qui lui permettent d'y accrocher son arc. Le devant est doté de diverses poches à fermeture de boutons qui lui font office de sac.

Il y avait de nombreuses histoires merveilleuses au sujet de Liyue. On s'amusait à conter la richesse d'une telle contrée, connue pour être peuplés de marchands et de contrats. Mais la réalité ? Liyue n'était pas aussi juste que le voudrait la balance de son emblème, car nul ne commençait la vie sur le même pied d'égalité. Si Liyue avait des coffres remplis de moras, on oubliait qu'une partie de la population avait les poches vides et se faisaient écraser sans scrupules par les grands de ce monde.

Yazhu était né en bas de l'échelle sociale, vivant sous le port. Sa mère, dont il avait hérité les traits félins, était ce que l'on pouvait appeler une fille de joie. Il ne savait pas qui était son paternel et d'un autre sens, sa mère non plus. Dès tout petit, Yazhu avait dû apprendre à se débrouiller puisque sa mère était dénué d'instinct maternel. Elle considérait Yazhu comme une sorte de colocataire et quand il fut en âge de pouvoir marché, il était laissé à l'extérieur puisque leur petit studio était utilisé pour les passes. Heureusement, Yazhu n'était pas seul, rejoignant bien vite les enfants des rues qui étaient plus ou moins dans la même situation que lui. Les plus grands veillaient sur les plus jeunes, mais aussi leur apprenaient à voler et ruser. On repérait les touristes un peu nigaud, les bourses faciles à choper, les endroits à éviter, on fuyait quand on voyait les Millelith... Rapidement, Yazhu avait démontré une certaine facilité dans l'escalade et dans la course. Il faisait quelques prouesses dans la manière d'éviter de se faire pincer, notamment grâce à sa souplesse. Voler, outre que d'être utile à sa survie, était comme un jeu à ses yeux.

C'était presque un pré-adolescent, quand sa mère avait décidé de le vendre à un marchand sans trop lui demander son avis. Techniquement, on appelait cela "une adoption contre rémunération". Mais en soit le principe restait le même, Yazhu avait été récupéré par un inconnu et sa mère avait obtenu des moras. Le marchand n'était pas appeler papa, mais "maître". L'homme avait loué les services de Yazhu au Gouffre. Il s'agissait d'un endroit emblématique de mines où les petites mains étaient les bienvenues.

Yazhu s'occupait, tantôt des baraquements des mineurs, tantôt de nettoyer, trier voir transporter les minerais ou les outils. En bref, il allait là où on lui disait d'aller, se montrant multitâche. La vie au gouffre n'était pas fameuse, mais il avait une paillasse et de la nourriture. Si certains travailleurs pouvaient être violent avec lui, le prenant pour un défouloir, d'autres étaient plus sympathiques. On lui avait même apprit à compter et à lire/écrire, puisque c'était utile au boulot.

Durant une journée de travail classique, il y avait eu un éboulement dans une mine, piégeant des mineurs. Ces derniers pouvaient être n'importe où dans cette mine-ci. Et le temps était compté, alors, Yazhu avait obtenue la tâche de se faufiler dans les décombres pour trouver les victimes. Il était munie d'un sac de soin/vivre et il était relié à une corde. A force de passer son temps dans les mines, Yazhu avait apprit à se fier à ses sens autre que la vue, notamment l'odorat et l'ouïe qu'il avait, naturellement, plus développer de part son côté félin. Il avait ainsi retrouvé les mineurs, mais un autre effondrement avait clôturé l'entrée par laquelle il arrivait. Alors, ne voulant pas céder à la panique, après avoir donner soins et eau, Yazhu avait pris la tête du cortège. Des heures entières et le félin avait pu trouver une sortie et évacuer les mineurs sans pertes. Pendant que les rescapés fêtaient les retrouvailles avec l'équipe de recherche, Yazhu rejoignait le sol fatigué. Mais un caillou le dérangeait, alors il l'avait extirpé de sous son fessier pour le balancer au loin, mais sa couleur violette l'avait fait se stopper.

Quelqu'un avait perdu son œil divin Electro ?

Les regards s'étaient tournés vers lui. Yazhu ne comprenait pas ce qu'il avait dans la main. Il ne comprenait pas que c'était à lui qu'on avait fait une telle offrande. Il n'avait aucune compétence martiale, il avait juste fait ce qui lui paraissait normal. Ses collègues avaient organisés une fête en son honneur, autant pour ses exploits que pour son œil divin. Le lendemain, le marchand, apprenant qu'il avait un œil divin malgré son jeune âge, l'avait sortie du gouffre pour le vendre au plus offrant - enfin le faire de nouveau adopter par une tiers personne plus riche -. Cette fois-ci, ce fut une femme qui faisait commerce dans les trésors et autres trouvailles dans des endroits plus ou moins dangereux de Liyue. Habituellement, elle devait racheter les objets aux aventuriers de passages, mais avec Yazhu, elle obtiendrait les affaires sans payer.

Néanmoins, sa maîtresse avait dû débourser de quoi entraîner Yazhu au combat et ainsi pour qu'il puisse explorer son œil divin. Dans un premier temps, il avait dû expérimenté chaque arme jusqu'à choisir l'arc. Evoluant plutôt rapidement, Yazhu avait été lâché dans les ruines dangereuses dans la foulée, rapportant richesse à sa maîtresse. Il ne touchait aucun argent de sa part et pour autant, il revenait toujours à ses côtés. Sa maîtresse était plutôt gentille et elle lui avait même fournit un collier pour son œil divin ! Et elle lui avait dit qu'une fois adulte, il serait libre de faire ce qu'il voudrait.

Malheureusement, cette gentillesse ne pouvait pas résister face à l'appât du gain. Un noble trouvait Yazhu à son goût, prêt à payer sa maîtresse pour quelques moments intimes. Yazhu n'avait pas eu son mot à dire, se retrouvant bien vite chez le noble à devoir le divertir. Maladroit et mal à l'aise d'obtenir une pareille attention, Yazhu avait paniqué quand l'homme avait réussit à le dévêtir pour profiter de sa location. Le félin ne s'était pas laissé faire, le mordant et le griffant. Yazhu avait fuit, mais coincé dans le logement de l'individu, il avait dû se battre, finissant par tuer le noble.

Yazhu avait tout de suite compris la dure réalité de Liyue. La parole d'une marchandise était moindre contre celle d'un noble. Jamais personne ne le croirait. Car sa maîtresse n'ira jamais confirmé avoir accepter une pareille transaction. Il n'était rien. Alors Yazhu avait décidé de fuir loin du port de Liyue, partant se réfugier dans la nature. Ses pas avaient finit par l'emmener toujours plus loin, jusqu'à Mondstadt.

Cherchant un moyen de gagner de l'argent pour vivre sans dépendre de qui que ce soit, Yazhu avait décidé de rejoindre la guilde des aventuriers. Et bien qu'il ne soit là depuis qu'une poignée de mois, son apparence atypique faisait qu'on le reconnaissait plutôt bien.